Etre est avoir conscience de son ou ses handicaps. Même réduit par la portée de celui-ci dans certaines dimensions, il ouvre sur tant d’autres !
Il y a tant de handicap !
Pouvons-nous penser qu’il n’y en a pas de plus difficiles à supporter que d’autres dans l’absolu ?
Les notions que nous en avons, pour la plupart, et que nous recevons ou vivons pour notre relative part, que nous percevons sont fonction d’une écoute personnelle et individuelle (participant, vivant, croisant, voyant, croyant.).
Être à l’écoute de soi-même revient à être à l’écoute des autres, l’apprentissage commence absolument par là, on ne peut comprendre les autres si on ne se comprend pas soi-même.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, à chaque jour suffit “sa-joie-et-sa-peine” , indissociables.
Vient le jour X, Lambda pour d’autres, qui va demander à l’Être de se dépasser d’une façon ou d’une autre, en fonction d’impératifs certains et incontournables ou difficiles à contourner. Les nécessités sont connues, les aides restent absentes, les exigences demeurent, l’action doit se faire.
Ainsi mis au pied du mur, la question se pose : “Veux-je” , “Puis-je” , “Suis-je capable” ?
La seule façon pragmatique de le savoir est de réfléchir au processus qui doit amener à l’action “obligatoire-sinon”.
L’esprit doit être clair pour décider, et s’ il ne l’est pas ? Il faut discuter avec soi-même (non pas contre soi-même, pour soi-même, ou pour ou contre les autres), et dichotomiser avec les états de conscience vraie ; il n’y a pas d’autre observateur que soi-même ; on ne peut rien se cacher, la conscience vit.
Issue du raisonnement constitué par cet échange avec soi, les modalités d’une action se profilent, se dessinent ; l’action équilibrée constructive est à ce prix. Prendre connaissance de soi-même et s c omprendre pour dire, faire, agir, être et non point paraître.
Au fur et à mesure de cet échange intime naissent les possibilités renforcées par les « vouloir-progressivement » de la certitude de pouvoir faire…au moins…, de pouvoir et de vouloir, se dépasser ; sinon rien ne se fait et l’être sombre.
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On sait, après avoir fait ses choix, quelles seront au minimum et au maximum, les conséquences résultant de l’action que l’on va entreprendre.
Porté par la vie on le fait.
Ce peut être simplement mettre un pied devant l’autre, respirer, ouvrir les yeux (indépendamment de l’instinct) ; serrer une main, avoir un geste de tendresse ou d’amour, accepter d’écouter ou d’entendre, de voire sans oeillères ou survoler, courir un cinq milles mètres, se lever, se coucher ; arrêter de fumer, cesser de boire , de se droguer, tout au moins bannir les excès ; pardonner, canaliser sa violence, contrôler son expression verbale ou écrite ; ainsi que tous les contraires qui en découlent et sont autant de marches à monter, dans un sens ou dans un autre, pour l’évolution de chacun en complément de l’évolution commune. Accepter le constat de soi-même Sans se donner d’excuse de vécu et de ne pas avoir, soi-disant, choisi de venir au monde dans ces conditions.
Le refuge, c’est « ici-et-maintenant »!
Dans le cas contraire, nous ne leurrons jamais que nous-même!
Ainsi l’Être apprend, et s’apprend au quotidien!
Au lieu de dire : « Il », « Elle » « on » m’a trahi, et de chercher à se venger, plus ou moins consciemment, en conséquence d’une certaine conscience issue d’un raisonnement plus ou moins dirigé, ne doit-on pas se dire et dire : « Je ne trompe que moi-même, n’étant pas parfait ?
La vie est ainsi, choisissons-nous de dire ! Avec ses hauts et ses bas !
Et, rien ne change, ni n’évolue dans notre relatif.
Imaginons un instant la vie sous la forme d’une arme : grenade, bombe. Allons-nous, face à cette arme, lorsque nous la rencontrons, la dégoupiller ou mettre un coup de pied dedans au risque de la faire exploser avec ces conséquences, simplement pour le plaisir de voir ce que cela fait ? Allons-nous composer avec, chercher à savoir de quoi il s’agit , prendre le temps de la réflexion, sans mentaliser, avant d’agir, de nous comporter en « animal-instinct » ?
Une évidence existe : Quand on ne sait pas on ne sait pas. Ce qui ne nous parvient pas en seuil de conscience, alors qu’existant dans l’inné à la naissance, certaines parties de se savoir inné non mobilisé par l’éducation disparaît par faute d’avoir été solicité et lorse qu’on veut à nouveau l’acquérir ou le rendre à la conscience ls difficulté deviennent insurmontables, pour ne pas dire impossibles tant la société n’est pas focalisée sur ses manquements.
C’est une constatation absolue, une réalité relative.
Alors l’enfant que nous sommes [voulu ou entretenu (par nous-même ou les autres, quels qu'ils soient)] face à l’inconnu, ou au difficilement appréhendable, prends, doit prendre les moyens d’apprendre.
C’est enfant que cela commence.
yannesoganesh
