Allo ! De là, je viens te parler des hélas
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Allo ! De là, je viens te parler des hélas
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Il a cédé les dés et l’être est décédé,
Décédant du dehors décidant du dedans
De tous ces « c’est » aussi su que l’intense de soi même
Qui à l’insu de l’autrui insinue le décès
Naissante séparation de tout le matériel
Amputation d’un mental issu des relations
Nées de cette intimité que l’être entretient avec lui-même
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Tout cela se peint se sculpte dans l’inculte
S’empreint des couleurs cultes délavées du destin
Générant comme un voile de buvard imbu
Attaqué par l’intime de tous nos libre arbitre
Et les esprits s’envolent animant les ondes folles
Et la matière qui se dissout pour presque rien mais c’est toujours dix sous
Et c’est toujours cher quand la chair de ta chair a subi la médicale enchère
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L’union de ceux qui restent souffre aux grés
De leurs consciences enfouies de leurs sens occultés
La douleur répand l’âpre douceur des regrets des non-dits
Des si j’avais su des si j’avais grandi des c’est pas possible
De tous les « ainsi-faits » les « ainsi-dits » les « ainsi-nu » mis bout à bout
Le nuits réveillent les jours s’endorment et le temps s’enfuit dans les tabous
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Tous les regards souvenirs se posent sur les liens
Altérations de l’être ils furent ancrés et jamais déliés
Retenus par le pouvoir de ceux qui n’en ont pas le vouloir
Alors qu’ils auraient dus voler toujours plus haut
Libérés des contraintes que l’homme donne à l’amour
Qu’il empèse d’astreinte de plainte et d’éteinte en demi-teinte
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Concevoir d’autres voix envisager d’autres voies
Evoluer l’individu si nu face à lui-même repu fourbu de son tribu
Au soleil qui l’aveugle à la pluie des mots giclant de ses nuages d’âme
Le secret de l’être naissant à la mort de chaque seconde d’être
Réside en un renoncement de course au toujours vouloir plus ou simplement cela
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Il faut juste décider de céder les dés à la main absolue
Ne jamais les reprendre et les laisser rouler
Les regarder prendre le vent nature
S’imprégner de tout le tapis terrestre des astres
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Illuminés du Ciel aussi bien on s’endort
Le sommeil qui s’éveille
Aussi bien sommeille
Le réveil qui s’endort
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Les frontières de l’illusion relative
Rejoignent celles des calculs vaincus
Lâcher prise et s’en remettre à l’infus
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Ami imagine un instant
Que l’instant qui se tend
Soit le dernier du temps
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Ami imagine un instant
Que tu as le pouvoir de voir
D’entendre et de savoir
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De dire et de toucher
Les yeux fermés immobile
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Les oreilles bouchées
La bouche close
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Quelle va être ton éthique de vie ?
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Que vas-tu faire de tes hélas ?
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ganeshabreizh