Le GRENIER des MOTS-REFLETS – Vol.I

2008 03 30

Allo ! De là, je viens te parler des hélas

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 17:05

Tous les hélas d'ici et d'au-delà

 

*

Allo ! De là, je viens te parler des hélas

*

Il a cédé les dés et l’être est décédé,

Décédant du dehors décidant du dedans

De tous ces « c’est » aussi su que l’intense de soi même

Qui à l’insu de l’autrui insinue le décès

Naissante séparation de tout le matériel

Amputation d’un mental issu des relations

Nées de cette intimité que l’être entretient avec lui-même

‘ 

Tout cela se peint se sculpte dans l’inculte

S’empreint des couleurs cultes délavées du destin

Générant comme un voile de buvard imbu 

Attaqué par l’intime de tous nos libre arbitre

Et les esprits s’envolent animant les ondes folles

Et la matière qui se dissout pour presque rien mais c’est toujours dix sous

Et c’est toujours cher quand la chair de ta chair a subi la médicale enchère

‘ 

L’union de ceux qui restent souffre aux grés

De leurs consciences enfouies de leurs sens occultés

La douleur répand l’âpre douceur des regrets des non-dits

Des si j’avais su des si j’avais grandi des c’est pas possible

De  tous les « ainsi-faits » les « ainsi-dits » les « ainsi-nu » mis bout à bout

 Le nuits réveillent les jours s’endorment et le temps s’enfuit dans les tabous

‘ 

Tous les regards souvenirs se posent sur les liens

Altérations de l’être ils furent ancrés et jamais déliés

Retenus par le pouvoir de ceux qui n’en ont pas le vouloir

Alors qu’ils auraient dus voler toujours plus haut

Libérés des contraintes que l’homme donne à l’amour

Qu’il empèse d’astreinte de plainte et d’éteinte en demi-teinte

‘ 

Concevoir d’autres voix envisager d’autres voies

Evoluer l’individu si nu face à lui-même repu fourbu de son tribu

Au soleil qui l’aveugle à la pluie des mots giclant de ses nuages d’âme

Le secret de l’être naissant à la mort de chaque seconde d’être

Réside en un renoncement de course au toujours vouloir plus ou simplement cela

‘ 

Il faut juste décider de céder les dés à la main absolue

Ne jamais les reprendre et les laisser rouler

Les regarder prendre le vent nature

S’imprégner de tout le tapis terrestre des astres

 ’

Illuminés du Ciel aussi bien on s’endort

Le sommeil qui s’éveille

Aussi bien sommeille

Le réveil qui s’endort

 ’

Les frontières de l’illusion relative

Rejoignent celles des calculs vaincus

Lâcher prise et s’en remettre à l’infus

 ’

Ami imagine un instant

Que l’instant qui se tend

Soit le dernier du temps

‘ 

Ami imagine un instant

Que tu as le pouvoir de voir

D’entendre et de savoir

‘ 

De dire et de toucher

Les yeux fermés immobile

‘ 

Les oreilles bouchées

La bouche close

‘ 

Quelle va être ton éthique de vie ?

‘ 

Que vas-tu faire de tes hélas ?

*

ganeshabreizh

2008 03 29

Anecdote matinale

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 2:03

 

Réveil

 

*

 

Le jour se lève, l’oiseau chante le déclin de la lune opportune.

L’esprit s’ébroue alors que l’œil s’ouvre, que les muscles  se tendent.

Les odeurs de la maison encore emplie de nuit

Répercutent leurs traces sur le café qui passe au son de l’eau.

 ’

La douche crépite sa « vivifiance » sur la peau qui fleurit son réveil.

Bonjour de solitude ! As-tu bien dormi mon amour ?

Les secondes du chien égrènent ses jappements, le chat s’étire au poil ;

S’éclaire alors  un des plus beau sourire dans la glace au moment du sortir.

‘ 

Le temps suspend sa nuit et dit bonjour au jour

*

ganeshabreizh

2008 03 28

Patricia « l’ abandonnée » (Acrostiche)

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 19:47

 

 La servante exploitée

 

[Poésie dédiée à Patricia, servante du monde]

Pitié pour les abandonnés
Aux long-court, regards cuivrés!
Ta vie déracinée se plie
Remâchant « Maître-impéritie ».
Inoubliée par les vestiaires
Comme un pauvre être ancillaire,
Ici vie sur terre pour elle,
Au long des ans, pâlir est gèle

.ganeshabreizh

2008 03 27

j’envoie valser (Olivia Ruiz). 2’59 avec Clip sur Final Fantasy VI à X-2, et video live Star Académy – 3’17 [Paroles et musique de Zaie - Album "Zen" 1996]

Classé sous A l'ecoute de ... — ganeshabreizh @ 0:00

http://www.dailymotion.com/video/x15j6j

 

 

*

 

 

http://www.dailymotion.com/video/x4itwt

2008 03 26

Idéale, elle m’est…

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 9:17

La fleur d'espérance

* 

Elle m’est      

      Un parfum de vasque dorée             Le nard d’une peau satinée

                  Une eau de Cologne embaumée

                        Tendre extrait de fleur à humer

 

Elle m’est

      Un regard de la plus belle eau

            Version granit au printemps

                  Vision dont le feu vous embrase

                        Pierre de volcan douce au toucher

 

Elle m’est

      La vague en brume déferlante

            Les embruns vaporeux du sel

                 Le creux bleu la crête blanche

                         Ultime lame spumescente

 

Elle m’est

      D’une saison tiède reflet

            L’horizon que les larmes côtoient

                  Un myosotis en rappel

                        D’amour pour l’y aller cueillir

 

Elle m’est

      Un univers de pureté

            Cette présence chaude pensée

                   Où rêve envie réalité

                            Que ne peut effacer la vraie vie

 

Elle m’est

      Ce que l’on peut aimer de beau

             De pur de tendre et d’initié

                   Et son reflet d’art dramatique

                         Vient se blottir dans mon corps sage

 

Elle m’est

      L’espérance

            Fleur de vouloir

 

 

 

esotcelt

espérance arbre du vouloir

 


2008 03 20

Picasso,simplement, sans rimes.

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 3:15

Picasso et Jacqueline

Picasso pleurant sur ses toiles
Le sang des taureaux espagnols
Dresse au milieu des arènes,
De sa peinture inoubliée,
La banderille au matador.

Tu achètes un château, et là
Tu fais naître encore en couleur
Le nouveau des séries voulues,
Rapelons-nous Vauvenargues
Où tu repeignis Jacqueline.

Tu nous faits déjeuner la toile
Dans l’herbe drue de tes ertouches,
Guerre et paix, image au présent,
Dans l’avenir de ta victoire
Sur Guernica et les Sabines,
Désastres de la haine en pleurs,
Hantise des coeurs que tu peins
Pour tes batailles étoilées
D’enchevêtrements romantiques.

Tu sais faire régner la paix
Colombes aux poitrines nues,
Enfant délicat de l’espoir.
Puis vint Notre Dame de Vie,
Amour des bêtes, ramenées
Par tes mains, à la vie si simple
De gouaches, symbole futur,
Ne serait-ce que tes chiens.
Ton nom n’est plus ce « Picasso ».

Si jamais il fut ce fruit,
Ton nom est travail en passion,
Forçant le respect aperçu
De toute inspiration livrée,
Instruit du regard intérieur.

 

ganeshabreizh

*

Picasso et Lump

Vauvenargues

 

2008 03 18

Renan Luce chante La Lettre – 3’14

Classé sous A l'ecoute de ... — ganeshabreizh @ 5:04

Renan Luce est un jeune chanteur et auteur-compositeur. Ses textes font penser à Georges Brassens que l’artiste avoue admirer, ainsi qu’à Renaud avec qui il partage son talent pour l’humour, la dérision et la tendresse. Il dépeint le quotidien avec humour et poésie, dans la lignée d’artistes de sa génération tel Bénabar.Il est né le 5 mars 1980 à Paris mais a vécu toute son enfance et son adolescence en Bretagne, près de Morlaix (Finistère). Il a commencé sa formation musicale en participant avec son frère Damien et sa sœur Claire à une chorale, puis a débuté le piano classique au conservatoire de Brest puis de Saint-Brieuc. Il remplace alors le piano par le saxophone et apprend seul la guitare en composant ses premières chansons. Après 2 ans de classe préparatoire à Rennes où il se produit dans des bars et quelques festivals (1e partie de Matmatah), il est admis à l’École Supérieure de Commerce de Toulouse.Dans le cadre de ses études, il compose 2 chansons et les enregistre sur un disque vendu au profit d’une association humanitaire qui aide une école de Madagascar. Après ses 3 années d’études à Toulouse, il s’installe à Paris et décide rapidement de se consacrer exclusivement à la création de chansons et au spectacle.Il est à la vie le compagnon de Lolita Séchan la fille du chanteur Renaud.

http://renanluce.artistes.universalmusic.fr/

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http://www.dailymotion.com/video/x2ptgr

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  Renan Luce

http://renanluce.artistes.universalmusic.fr/

Métissage universel [Poème lauréat du Printemps des Poètes 2008 de Nouvelle-Poésie – Créer en Duo avec Khadija (sur le site http://nouvelle-poésie.com)

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 2:01

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Métissage universel

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Se répandent cristallines

Les plaintes de ta guitare

Vibrato d’une âme câline

Rêvant la vie sans fard

Ton ramage me fascine

Messager du brouillard

Pour ta flamme si chagrine

Soudain mon luth s’égare

Chanson de la mutine

Défiant les remparts

A la nuit coralline

D’ocre et de nectar

Ton art je le dessine

 ’

Je savais que la paix était en toi

Il suffit de voir tes mains maghrébines

Pincer de leurs regards la vie d’effroi

Qui côtoie l’extrême d’un monde églantine.

Voilà que je saisi comme toi l’âme

De ma viole de gambe elle contrefait

Si bien la voix. Ton coeur est le sésame

Du partage oriental où la joie naît.

Je suis faible de toute certitude

L’occident m’a vu naître pour aimer,

Voit notre maîtrise à nous recomposer!

C’est aux notes du temps que la portée

Transcrit l’humeur abolie des faits nés…

 ’

Il y a bien longtemps d’esprits du passé.

 ’

Bienvenu sur terre de l’accueil et des contacts
Etranger, seul, tu l’étais ! Ici, tu es des nôtres,
Ensemble pour la concorde soyons « chantre-apôtre »,
Chantons la paix dans une fraternité intacte !

Hymne mélodieux, union de luth et de guitare,
Enfant d’Ihy et de Bragi, ce chant à deux
Dessine la rencontre bénie de deux impétueux
Adeptes de la tolérance, l’érigent en noble phare.

Tenons-nous la main, philanthropes du monde,
Forts de nos valeurs, brisons les chaînes de peur,
Redoutables frontières aux élans de nos cœurs.

Métissons rimes et vers en Poésie- Nouvelle
Eden de nos âmes au printemps éternel,
Buvons à l’amitié entre les peuples du monde.

 ’

Ainsi la rencontre initiée par les flammes du partage

Révèle aux esprits en éveil, aux cœurs chauds, à l’ouïe de l’âme,

Tableaux multiplex du Septentrion  et du « Méridionâme »,

Le scalde et son strophisme joints en l’œil d’Hathor : « Enfant-Joie-sage » ;

Et se fondent au feu de l’échange les portions du levant

Dans celles nées du couchant, du tropical à l’équinoxial.

Les pôles de cultures s’attirent en patchwork idéal

Fermentés de l’homme et de la femme, de l’adulte à l’enfant.

Au début de notre espace-temps naquit l’oralité pure

La voix mature de transmissions de toutes les traditions

Fruits des regards humains éclairés, ça et là, d’évolutions.

Ce fut par l’écriture que les humains croissant communiquèrent,

Hybridant leurs connaissances ; enfin, par amour fraternisèrent.

Les mots se transmirent, de révolte en révolte, aux jours qui parurent.

 ’

Il y a bien longtemps d’esprits du passé.

Khadija et ésotcelt

[Retrouvez-nous sur http://nouvelle-poesie.com]

 

*

La vie sans limite pour l'humanité impuissante

2008 03 17

Loreena McKennitt chante The bonny swans – 3’55

Classé sous A l'ecoute de ... — ganeshabreizh @ 0:00

http://www.dailymotion.com/video/40KwjJQy9QENV2Uu4

 

µ

Loreena McKennitt

 

http://galerie-uranus.com/LoreenaMacKennith.aspx

2008 03 16

Tout est dans le paradoxal

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 0:57

Paradoxe stellaire=la fontaine humaine

 

*

 

S’il te plaît  modernisme

Arrête un bon moment

Cette cacophonie ?

Essaye de rejoindre

La symphonie pleurée

Dans l’élucubration

Aux prismes déroutants,

Les êtres à la vie simple.

 ‘ 

 

Que sont ces tours immenses ?

Cages à lapins pour humains !

Homme ne cherche pas

A briser en un jour

Le romantisme femme.

Bientôt nue dans les rues

Tu les verras pleurer,

A coup de gong, pour la chaleur,

Pour le silence inspirateur,

Et le temps des robes longues.

‘ 

Nouvelles intentions maintenant :

La Lune t’attire dans ses mers

Et Mars encore. Mourant de faim

Nous partons pour  Titan l’élue.

Tu vas troubler leur calme majesté

Par tes installations baroques.

‘ 

Ne t’en fait pas, Modernisme,

A défaut de progrès dans l’humain,

Viens l’éternité des retours.

Nous aurons notre revanche

Pauvres poètes que nous essayons d’être.

*

 

esotcelt

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