Le GRENIER des MOTS-REFLETS – Vol.I

2008 05 1

Né ici quelque part ou ailleurs !

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 2:58

Né ici quelque part ou ailleurs ! 

Quelque part, le poète est…

Aussi un lecteur de…

Mots, un dégustateur souffrant et s’apaisant du …

Verbe, hédoniste particulier de sa muse en…

Bride abattue chevauchant la caractéristique ému en …

Croupe nue de la page blanche qui caracole en abstruses

Connotations absconses, échange de poils qu’il voudrait brosser

Alors que le vent, des consciences interrogées,

Où intelligemment mises à nue sous le boisseau

S’étreignent dans le rire des rimes et des vers qui les chatouillent.

 

 

 

 

Quelque part, disais-je, le poète…

Se révèle mutin, enjôleur de brouillon.

Il se répand un peu, ce tantinet soumis à la seconde mouche

Qui vole au secours de l’abeille qui passe alors que le bourdon

Picore le miel des oiseaux  fous d’amour qui butinent la terre.

Il rencontre le vers de terre qui s’ « alombrique » de mottes d’herbes en mottes d’ailes.

Naît  la libre folie qui traduit tous les rêves nourris de graines d’enfance et de labours, de connaissances.

Il fait jour et nuit pour ce poète ému, cet humain cultivateur avant tout tant

Il fait gerber de sons pour le blé qu’il sème en son aube vierge;

Son nocturne naissant, les âges de sa vie viennent y réfléchir leurs brides et leur libres sueurs froides.

 

 

La poétesse en homonyme masculine de sa féminité innée

Porte le regard de plume nourrie de ce compréhensif

Qui s’est alimenté des « interpellatifs » cheveux balayant  les …

Doutes issus des luttes ancrées des non sus et des oblitérés reflets

De tous ses interrogatifs culturels assénés  aux noms des préjugés ancrés.

Ainsi naît son pouvoir de dépasser tous les discriminés, les rassembler;

De les  entourer; de leur révéler tous les pouvoirs de l’être

Pour exister, et transmettre les valeurs acquises au nom de la souffrance.

Sa lecture naît de ses degrés d’apprendre ; elle conçoit le dire et le taire.

Le dire encore et le taire un peu plus créent les degrés du savoir respecter.

 

 

 

 

Pour le passager du verbe, le quêteur du simple vers et du complexe nu,

Le transcrit révélant est reflet inné du vibré délivré par l’enfant lorsqu’il s’ouvre.

Les yeux, les oreilles, les sens donnent au regard qu’ils  croisent

Comme au magnétisme animal et humain, ce chant de la nature est pur, et si pur.

L’art du transcrire est de livrer le brut en fi des fioritures,

Décoffrage de tous ces vagues à l’âme, complétude des silences,

Ni conçus, ni préconçus, juste sage phagocytant le nécrophage individu de vie.

Il se nourrit des paupières engoncées d’encre au goût d’algues,

Leurs suints de rencontres s’écoulent en matricielles cultures ou religions ;

Il reste au passager à vivre l’écoute, le respect, le partage de tout ce qui commence par des phéromones, au nom de tous lss non, au non de tous les oui : ces pourquoi ne serait-ce pas !

 

 

 

 

Les sucs du passé des corps et des esprits, des cœurs et des âmes

Sont inscrits dans tous les sens du poète lecteur et du lecteur poète

Du poète aussi bien poétesse que cette poétesse est poète.

Inscrit dans la moelle de tout ce qui vit et se nourrit de mort,

Dans tout ce qui meurt et se nourrit de vie demeure cet « A » de haine

Et qui veut dire Amour et ce « H » aspiré qui un peu inspiré

Habille la Nature de  » l’Hêtre », cet Arbre se nourrissant

D’un cosmos vivant, régénérescence et perpétuelle évolution.

Le poète est l’écrivain juxtaposé à l’Âme du Monde,

C’est par  son branchement vital de vivre et de mourir qu’il s’exprime, continue de mourir et de vivre les toujours fantasmés!

 

 

 

 

 

 

Il met les doigts « tentaculés » de lettres et d’empreintes « poétales »

Dans la prise de l’instant où s’exprime ce courant germé

De tous les continus et les alternatives attitudes bercées de tous les riens et les néants.

Il aime ce papier carbone qui réfléchit son monde.

Poète où poétesse, les deux, les trois ou les quatre à la fois,

Androgyne de la création pure générant cette émotion ultime, qui se cache et s’exprime…

Poésie d’équilibre en instance d’éternel don, et d’entière recherche,

Je te dis aujourd’hui tes quatre vérités alors que la nuit fuit.

 

 

 

 

 

De l’émettre et du lire, du certain au sourire maquillé de grammaire et du mot liberté, 

Le balancier fluctue,  notions d’exacerber, et se berce ingénu de ce qu’il lâche aux lions,
 De l’observé au  percevoir jusque dans son inverse animal et humain !

Ne serait-ce que la goutte immatérielle glu de l’espace d’un temps

Nourrissant, biens qu’illusoire et transfert de pouvoir

Le partage d’un homme ou celui d’une femme, c’est l’enfant qui respire.

La communion nourrit la source de l’un la fuite de l’autre, ou tend son équilibre,

Issu d’un cru, d’un entendu, d’un attendu, d’un nu, de tous ses « in situ » qui ne situe personne.

 

 

yannesoganesh

[Ce poème est dédié à tous les auteurs qui figurent aujourd'hui sur ma liste d' Auteurs préférés du Site Nouvelle-Poésie et que vous pouvez consulter sur mon profil, et plus particulièrement à Ice-Raphaël - Sahel - Joséphine, sans qui je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui.] – [Mention spéciale à tous les auteurs des poèmes "coupsdecoeur" que j'ai répertoriés au fur et à mesure de mes lectures _Mais j'ai en ai encore tant à faire, lire et dire pour tous vous connaître_ Mentions plus que spéciales à Khadija, Runiques et AlteregO  et Legrand pour leurs dimensions respectives.] y a trop d’absent qui brillent par la rareté de leur apparition et de leur expression, il tiennent néanmoins une place à part entière dans mon coeur)

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