Le GRENIER des MOTS-REFLETS – Vol.I

2008 06 25

Que faire de son imaginaire face à la conscience ?

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 5:22

 

Que faire de son imaginaire face à la conscience ?

‘ 

Tout manipule si la conscience ploie.

Subi, l’effet du désir s’entache de peur

Qui s’imprègne du son des regards, à la vue des mots,

Tandis que les paroles tues accompagnent le silence,

Dans son désert humain ensablant les élans.

‘ 

Hybride, la concision des gestes protecteurs

Sauve l’intime pensée d’exister seulement pour soi-même,

Alors que la connaissance évasive des faits tus

Alimente le feu qui ronge ouvrant sur culpabilité.

Les choses sont-elles induites alors que l’homme crée ?

‘ 

Ne plus rien comprendre alors que le temps s’est affolé

Fait pleuvoir le soleil sur fuite de la lune,

Et c’est toujours la terre qui boit sur la nature en berne !

Larguons la grand’ voile et dans l’éther imbu

L’univers nous dévoile pourquoi l’homme s’attache.

‘ 

Pourquoi l’homme lé, fleur d’air opportune,

Couvre les murs de ses vies d’un ego comédien ?

Il fait s’entrechoquer des mots, en tremblements d’errance,

Sur les philosophies nourries aux vapeurs de la métaphysique ;

Sur la laïcité imprégnée multiplement de l’air du temps.

‘ 

De l’esprit qui l’anime à la matière qui le plombe

L’humain démagogue mélange sagesse et religion

Il poursuit le massacre de tous les « temps-présents »;

Son seul « leitmotiv » résume tous les « carpe diem »

Unique jouissance de l’instant subi ne sera jamais graines .

 

 

*

ganeshabreizh

2008 06 24

Lâcher prise

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 0:32

 

 Le regard intérieur

Lâcher prise 

 

A force de lire dans les nuages blanc et gris les silhouettes des égrégores du vent,

J’ai appris à vibrer aux rythmes de l’intense écho le reflet porté des ombres solaires,

J’ai nourri encore et encore les invisibles, les indicibles, les impensables inaudibles,

Les impossibles concevoir, les imperceptibles regards de toutes les « outre-intuitions ».

‘ 

J’ai appris à connaître ces absences de dense à portée de l’intense conscience,

Effleurant si peu la rétine de l’être que l’imprégnation de l’imago se délite avant le né, 

L’infus se mêlant à l’acquit se plaît à bouleverser tous les engendrements.

Il pleut le magnétisme des auras, et l’arc en ciel naît de la rencontre avec les « outre-dimensions ».

 ’

Rejoindre ainsi l’Universel dans la lumière des ténèbres de l’Amour, C’est la force,

La puissance du destin qui n’a rien d’imparable, d’invincible, tant l’écoute doit primer ;

Faire en sorte que la lutte soit avec, en lieu et place du lutter contre ; s’aimer soi-même,

Se pardonner dans l’Idéal ; l’écoute de l’âme de l’être et le partage sont à ce prix.

 ’

Ainsi naît le regard intérieur.

*

 

ganeshabreizh

2008 06 23

A force de ne vivre que l’ « errare humanum est »…

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 19:47

A force de ne vivre que l’ « errare humanum est »…

L’océan, je le place dans l’homme, cette mouvance vague.

La mer, je la retrace dans sa dimension nourricière, œuvre apaisante ;

La terre, comme interface entre la femme tectonique et l’Etre qui s’élague ;

Avec mon air, moi je me love en toi la vie, androgyne entité enivrante.

Aux sociétés en rut, abruptes, mises au pied du mur des temps passés,

Nées d’autant de matérialités addictives, esclavagistes et sournoises ;

Aux ethnies en percevoir des subis, en décalage des traditions usées,

Transpirantes à l’angoisse de l’écrasement, j’écris ces mots qui apprivoisent …

Il y a tellement de copies conformes « héréditées » aux reflets des vécus que

Les ancres devenues liens se scellent au fond humain, folie de bateaux ivres.

Les pouvoirs se voulant réformant pour demain oublient dans le présent nu que

Se profilent amères les œillères d’écailles en pansement d’égo à poursuivre.

L’autorité, larvée sous langue de bois, équivaut au bandage lâche, et protecteur,

Comme cautère sur jambe de bois, redessinant l’artificielle pensée des promesses.

Les discours se perdent en lambeaux d’existence dans les méandres des cœurs,

Des peuples, où pleuvent bons vouloirs et angélismes, comme pour une kermesse !

Sans rien résoudre, les hommes passent, le mal se tord de douleur

Sous les coups de l’humain qui se dit prêt à régenter le tout ;

Prenant le temps d’observer, il dit déjà : « pas le temps ! », et contempteur

S’exclame ; « comment fait la nature qui prend espace et temps partout ? »

Dame Nature se nourrit d’absolu, aux humains elle cède tous les relatifs,

Apparence seulement qui ne heurte plus la conscience d’aucun.

Même avec intuition d’absolu, l’homme veut bien trop vivre en abusif,

Cumuler les « richesses » qu’il désire… pour l’Esprit c’est petit, c’est commun.

L’erreur serait-elle ici ? privilégier la matière à l’esprit ? inversement ?

Dans la fuite en avant d’un toujours plus incontrôlé ? à dominer l’Environ ?

Nous ne sommes que passagers terrestres, passager des vies en dimensionnement.

Au nom du progrès tout n’est pas permis, regardons le paysage de notre Achéron.

 

 

…perseverare diabolicum.

ganeshabreizh

2008 06 19

Ganesh

Classé sous Non classé — kegineryann @ 21:41

Ganesh au travail

2008 06 16

A la femme battue, à l’innocent meurtri,

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 0:46

 Femme battue

*

A la femme battue, à l’innocent meurtri,

Dans vos regards fluctuant de présence en absence,

 J’ai pu lire le poids écrasant de l’instant nu et gourd

Où les poings ont pesé  plus lourds que le destin choisi, 

 Ils n’étaient pas fuyants mais retrempés en ce moment si sourd.

‘ 

Des mots émis issus du relatif augmenté du temps brut

J’ai ressenti la souffrance du cœur qui se déchire alors ;

Aussi bien celle de l’être blessé dans son vivre que dans tous ses partages

 Que celle de l’enfant qui sait ce qu’il a vu et qui s’en rend coupable.

‘ 

Je veux juste ici prendre ta main dans ma main

Accompagner, panser l’âme meurtrie

 Aussi bien que le cœur et le corps en douleur,

‘ 

Il n’y a pas de rime au sonnet imparfait du partage…

Je ne fais que te dire : « Courage mon amie !» 

Je fais vibrer l’énergie d’empathie sur l’état d’innocence.

*

ganeshabreizh

violence domestique

2008 06 4

Lorsque l’enfant disparaît (Poème) – Lea Castel featuring Soprano – Dernière chance (le clip et lyrics) – 5’46

Classé sous POESIE — ganeshabreizh @ 20:54

 

Léa:
J’ai rêvé de tant de choses
Que demain soit meilleur qu’hier
Moins pire qu’aujourd’hui
A la hauteur de mes prières
J’étais pleine de rêves
Avec tant de doutes
Mais peu de haine
Mais tout a basculé
Quand j’ai su que j’étais condamnée
Je sui des rares personnes
Qui connaissent leur date de fin
Désormais je suis comme une prisonnière
Dans le couloir de la mort

Refrain:
Je veux avoir une dernière chance
Que Dieu révise son jugement
Mais je n’ai pas le choix
Obligée de vivre avec ça
Mais pourquoi
Je ne le mérite pas

Soprano:
Personne au monde ne choisit sa vie
J’avoue que la nuit les larmes noient mes joues
Quand je repense à ta maladie
Mais à travers cette alliance
Moi j’ai promis ma présence
Et, ça pour le meilleur et pour le pire
Mon bonheur est un empire dont tu es la reine
Où ton sourire a imposé son règne
Mais depuis, ma couronne en or vire au gris
Je perds mon trône quand tu me dis de refaire ma vie
Tu sais on dit toujours les meilleurs partent les premiers
Moi je déteste cette phrase
Quand je te regarde, je me dis qu’elle est trop vraie
Il y a tellement de choses qu’on a pas fait ensemble
A peine le temps de les crapoter que nos projets sont déjà en cendres
ces rêves de te voir enceinte sont morts nés

Je suis papa avec toi ou rien, tu me connais je suis borné
Alors cesse de me dire pardon
Tant qu’il nous reste des secondes à vivre on les vivra à fond

Léa:
Mais bébé, je ne veux pas te voir souffrir

Soprano:
Nan..Nan, ne t’inquiète pas pour moi
Je ne suis bien qu’avec toi
En tout cas, je m’occuperai de toi
Jusqu’au jour où Gabrielle
De ses ailes, viendra te recouvrir

Léa:
Mais j’ai peur de partir loin de toi

A deux:
Pourtant, un jour il faudra bien partir

Refrain

Mort de l'enfant  (Toile de Grey Cohoe)

Lorsque l’enfant disparaît 

 

« Dédié à la famille, aux amis et copains et soignants de Kenzo »

 

 Lorsque l’enfant disparaît de nos yeux de chair, le grillage d’acier de sa souffrance se transforme en lumière.

Le voile protecteur du cœur des familles, des amis, des copains, se déchire et laisse entrer l’enfer de l’incompréhension, du remord, des regrets, de certaines colères impuissantes.

La tempête de feu brûlante fait ses ravages intérieurs en même temps que commence à tomber, imperceptible, la pluie du soulagement pour les souffrances éteintes.

L’œil de la compassion, déjà entrouvert par les épreuves, épanouit totalement le solidaire de l’être humain pour ne plus se refermer.

L’enfant lutteur, l’enfant guerrier, l’enfant héros, l’enfant souffrant est parti vers la lumière, abandonnant la matière de son lit de douleur. Il reprend son souffle intérieur dynamisant son âme.

Il va planter son étoile dans l’infini de l’espace-temps, sous la voûte du ciel de chacun, pour protéger à son tour les êtres qui l’ont pansé, soigné, réconforté, veillé, soutenu et prié.

L’enfant existera dans toutes les flammes des bougies de veille ; sa chaleur apaisante  recouvre déjà nos esprits des souvenirs partagés dans le rire et les larmes mêlés.

Aussi épuisés soyons-nous, l’enfant transmet la force de son petit regard immense, continuant à nous montrer le chemin de l’étonnante solidarité fraternelle des agissant par amour.

Kenzostar - Nouvelle étoile scintillante au firmament de nos vies 

Lorsque l’enfant disparaît de nos yeux de chair, ce sont les yeux de notre cœur et de notre âme qui s’ouvrent pour bercer tendrement l’aliment nutritif de nos souvenirs.

Un éternel présent se crée alors fait de mains tendues, de sourires attentifs, de regards intérieurs qui nous transcendent vers l’Utile.

Lorsque l’enfant disparaît, son empreinte indélébile se forme. Un jour viendra l’apaisement et ce sera en son temps un renouvellement d’union.

La paix soit sur tous ceux qui restent sur le chemin de l’existence enfermés dans leur manteau de souffrances, jusqu’à l’inéluctable passage.

Le temps fût, est et sera toujours différents sous le regard des étoiles enfantines repiquées au firmament des vies.

 

Yannesoganesh

Alexp’titepomme

La flamme des jours de veille

Kenzo

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