2011 12 12
2011 12 10
2011 12 9
Demeure en Paix, où que tu sois quoi que tu fasses…. (avec lyrics)
A silent sea round Inishfree Bay
Lay the salty road you’re bound to take
A mighty blue sky clears on Bub Beg
As all your friends get head down and pray
And there’s no sign of worries
There’s no sign of fear round here
And so will remain
Just a sound of farewell
The whispers of the tears restrained
Deep in your eyes
Left in store the will and the thoughts
We shall saw here and there on the way
Left in peace your troubles and doubts
And the wrong turn you happened to take
May you rest so still and guide us as we drift away
Riddled by change
Now we’ve settled the waiting
The distance between you and us
Our convalescence
A silent sea round Inishfree Bay
Lay the salty road you’re bound to take
A mighty blue sky clears on Bub Beg
As all your friends get head down and pray
And there’s no sign of worries
There’s no sign of fear round here
And so will remain
Just a sound of farewell
The whispers of the tears restrained
Deep in your eyes
Left and played the tunes
We will share now as your heritage
Left the laughs the tears we restrain
In the land of no fear and no age
May we give our lives a chance to wash away the pain
But never forget
You’re still here round us
And so you’re bound to stay for long
So long and farewell
L’amour à portée de main sur l’échelle du temps, ce vent de l’Être en relativité alors qu’il se doit à l’Absolu
L’amour à portée de main
sur l’échelle du temps,
ce vent de l’Être
en relativité
alors qu’il se doit
à l’Absolu
*
2011 12 8
2011 12 7
2011 12 2
Je t’aime, Toi qui lis ces mots.
Je t’aime, Toi qui lis ces mots.
Plonger les yeux fermés, les paupières soudées,
Dans la mémoire du temps, fleuve alimenté
Par le passé vivant et par le passé mort…
Vivre les sentiments dans l’apnée du remord,
Vivre encor’ et en corps la remontée du sort,
Est se nourrir souvent à mémoire du vent
Qui souffle en souffrances sur le fruit du présent.
Se couvrir la tête d’un manteau de tempête
Alors que le soleil se réveille en la tête ;
Se racornir le cœur à tout ce qui a fui…
Chercher le souvenir fait oublier l’oubli.
Aller jusqu’au pays de ces gens qui nous fuient,
Aliène lourdement la ressource de l’être,
Et il s’enfonce alors en des « va-et-vient » traîtres.
Par les pages tournées au tour du vivant,
Dans les mains réfléchies, dans le geste d’enfant,
L’être confie sa flamme, unique objet de vie,
Et le fruit de l’attente engrange sans souci,
Dans un élan compris dans la quête d’oubli,
Aussi bien l’en-avant en reflet d’existence,
Que le « nourrissement » de ce à quoi l’on pense.
La vie est à ce prix, fruit d’espoir et d’oubli !
Recréer son présent est graines du fleuri !
Juste chemin de l’Homme en ses gênes inscrit!
Il y a peu d’erreurs, errances de consciences,
Qui ne trouvent pardon en la reconnaissance !
C’est pourquoi je souris lors que mon regard sombre
Aux réflexions intimes qui bousculent les ombres.
Aux regards alentours des jours qui se suivent,
Embellis, ça et là, aux bords de nos rives,
S’ensuit un geste simple, un don de soi vivant,
Sans calcul et sans voix, juste écrit de l’enfant…
Où pointe le certain de l’être s’engageant,
Cet enfant qui retrouve en la sincérité,
L’oubli des maux passés, le pardon du souillé.
Je t’aime, amour de Toi qui lit ces mots sincères.
De mes larmes d’oubli, issues des lois qui errent,
Je dépose ardemment au lit de ces maux lourds
Comme une vraie caresse comme gage d’amour,
Cette enfin certitude au reflet du toujours.
Je prends le souffle pur qui ressurgit du temps,
Je le pétris de l’âme en animant mes ans.
Je t’aime, Toi qui lis ces mots
Et je me réfugie au chaud,
Dans les feuilles de Toi qui doutes,
Embellies du destin qui fait route.
C’est le doute de toi qui nuit,
Confiance est au bout de ta nuit.
Yann
Nourris-toi du souffle fort du «Lâcher-Prise »
Nourris-toi du souffle fort du «Lâcher-Prise »
Les peaux mortes enfants de mes mots saignent,
S’effeuillent au gré de tes flots réparés.
Il y a tant de marées, de jusants bus,
De sable de nous aux galets de la vie,
Fauves chrysalides moulées à vif
Sur les rivages passés d’algues brunes.
Les rochers, granités du feu présent,
Livrent aux solitaires leurs poids d’absence,
Rivage abrité, calanque secrète,
Respect de nos « Chacuns » évoluant.
*
Les profils mous des lettres oubliées,
Miroirs d’opalescence révélée,
Se superposant aux images floues
Des pages anciennes tournées sans l’autre,
Diffusent au mistral soufflant tempête
Le temps qui passe et le temps qui délace,
Le temps qui sasse et le temps qui trépasse,
L’étang salin de nos larmes séchées,
Martèlement sourd des doigts qui se cherchent,
« Nourrissement » frais des cœurs qui se trouvent.
*
Caresses du regard, souffle en abandon,
Cadeau souvenir, La photo se livre
A l’abandon suprême du vivant,
A la main sûre, confiant à l’esprit
Le rôle créateur de chaleur humaine.
Un présent né de tout un passé fou,
De tant d’avoir été, de jour, de nuit…
Vois ! Je perçois cette nudité d’âme,
Souffrante, adolescente, perdue,
Si vaincue et tellement victorieuse.
*
Tu es cette athlète de la vraie vie,
Tu donnes tant et ne reprends jamais.
Pour peu qu’un jour sans nuit, sans étoile,
La colère l’emporte face à toi,
Tend à disparaître ta foi en toi,
Trempe les lèvres de l’esprit d’éveil
A la coupe où dort l’art du « lâcher-prise »,
Nourris-toi du souffle fort des ses vagues,
Elles renforcent la puissance du cœur,
Et l’abandon crée les pas en avant.
*
Yann
Un peu de vent un peu de temps juste nos vies
Un peu de vent un peu de temps juste nos vies
Le piano joue et les notes s’égrènent,
Il flotte dans l’air comme un tout de toi,
Sans bémol, sans dièse on pense et on freine ;
La cascade s’éteint, rêve d’émoi.
Les arpèges fous feront comme un lien.
Le poids du passé « s’enculture » encore.
Le dire des manques et de ces trois fois rien,
Les « mots-silences »ont bondi plus fort.
Tous ces dits des fois sont-ils morts en vain ?
Sont-ils des mort-nés, des morts de nos nous ?
Ne reste alors que le fruit de l’instinct,
Trop bien enfoui dans l’infini du Tout !
La mélodie vraie c’est toi qui la crée ;
Tu geins, tu recrée des fantasmes morts ;
Les sonorités de ton âme fée
Sonnent en renfort des libres efforts.
Des gammes de toi aux gammes de moi,
Des mots des doigts gourds aux notes de foi,
La prière crée comme un chemin droit,
Un chemin de croix, une voix, la voie.
Yann